La norme relative aux « Structure Artificielle d’Escalade », ou SAE, est la norme NF EN 12572-1 ; la norme relative aux pans et blocs d’escalade est la norme NF EN 12572-2.
Il existe trois grands types de S.A.E :
Les exigences de cette norme sont les suivantes :
Quand il y a des points d’assurage, le 1er point doit être à 3,1 mètres maximum et la distance maximale entre les points (avec tolérance de 10%) doit être de :
Si des dégaines permanentes (c’est-à-dire démontables uniquement avec un outil) sont installées, alors la distance maximale doit être mesurée entre les extrémités inférieures des dégaines. La fixation des points d’assurage doit être réalisée avec des écrous freinés.
Concernant la stabilité et la résistance de la structure d’escalade
Pour calculer la résistance des composants, outre la charge propre de la structure, il faut ajouter les charges de chute d’un grimpeur suivant deux calculs : la rupture > 20,0 kN et service > 6,6 kN.
Pour vérifier la résistance au choc des éléments de surface (panneaux) il faut laisser tomber trois fois une masselotte de 22 kg d’une distance de 1,50 m au centre de l’échantillon de surface de 1 m2 : on ne doit pas observer de rupture ou de fissure.
Pour vérifier la résistance de l’insert de prise d’escalade, suite à la mise en traction de l’insert (avec des charges progressives jusqu’à 12 kN), il ne faut pas observer de rupture ou de relâchement.
Les essais de réception
Ces essais sont l’application d’une charge d’essai de 6,6 kN (angle 12,5°) pendant 10 secondes sur :
L’espace de chute ne doit avoir aucun obstacle ni aucune arête qui pourrait blesser gravement l’utilisateur dans un volume de 2 mètres de profondeur, 3 mètres de largeur et 8 mètres de hauteur (hors mur/sol) devant un point d’assurage.
Le marquage
Il faut que soit notés les coordonnées du fabricant, les coordonnées de l’importateur ou du fournisseur, les références de la norme (NF EN 12572-1 2017), la date d’installation, ainsi que la date du prochain contrôle principal.
La notice
Elle doit contenir les informations de marquage, l’implantation et le type des points d’assurage, le nombre maximal de lignes d’assurage, la liste des exigences spécifiques relatives à l’utilisation, à la maintenance et au contrôle.
La conformité
La conformité à la présente norme est assurée par une vérification par note de calcul, des essais (lors de la première installation uniquement), le marquage, la notice d’utilisation et les instructions de maintenance.
Les contrôles et les maintenances
Il existe trois types de contrôles :
Les exigences sont les suivantes :
Le marquage
Il indique le nom du fabricant, de l’importateur ou fournisseur, les références de la norme, la date d’installation et la date du prochain contrôle principal, ainsi que les mentions spécifiques et le marquage de sécurité.
Le manuel d’instruction
Il reprend les informations de marquage, les exigences de contrôle et de maintenance, les notices et instructions, les contrôles de routine, contrôles opérationnels et contrôles principaux.
Il précise également le nombre maximum de grimpeurs autorisés, ainsi que la charge additionnelle autorisée par m2.
Les exigences sont les suivantes :
Les informations du fabricant sont constituées de la notice d’utilisation, de réparation, de mise au rebut, du couple de serrage maximal, ainsi que de conseils d’utilisation.
Le marquage doit être individuel (logo du fabricant/fournisseur) et présenter un système d’identification.
Les surfaces de réception pour les SAE de type pans et blocs sont certifiées selon la norme Afnor NF P 90-311 qui définit les exigences de sécurité en termes de dimensions, de solidarisations et de capacités d’absorption des matelas.
Dans la pratique en salle, sur une SAE, les tapis sont devenus obligatoires pour amortir les chutes. Il existe deux types de tapis pour augmenter la sécurité et amortir les chocs en cas de chute en escalade :
Les normes définissent deux types de tapis de chute :
Ces tapis sont conçus pour protéger la zone de chute lorsque le grimpeur commence son ascension avant d’atteindre le premier point d’assurage à 3 mètres. Ils sont généralement proposés en deux épaisseurs :
La norme NF P90-312 a comme but de limiter les conséquences des chutes des murs de type difficulté. Sécuriser les chutes avant le premier point d’assurage, et permettre des conditions correctes d’assurage : ces exigences rendent obligatoire l’amorti. Pour vérifier que les tapis répondent à ces exigences d’amorti, il leur est apposé une étiquette pour préciser leur conformité à la norme en question.
Cette norme définit également la surface à couvrir : sur un mur plat, il faut couvrir 2,5 m de profondeur par rapport au mur, et 2,5 m en plus de chaque côté du mur.
La ligne du 1er point d’assurage est posée à 3 m de hauteur ; dès lors, si un mur possède un devers, il faut le projeter au sol et rajouter alors 2,5 m de protection dans tous les sens de projection.
Ici, le risque de chute étant plus important, les matelas en question doivent présenter des épaisseurs plus importantes. Ils sont généralement proposés en deux épaisseurs :
La norme NF P-90-311 a comme but de sécuriser la surface de réception en pied de murs de type pan/bloc. L’objectif est de pouvoir suffisamment amortir en cas de chute, d’autant plus que les grimpeurs ne sont pas assurés. Pour vérifier que les tapis répondent à ces exigences d’amorti, il leur est apposé une étiquette pour préciser leur conformité à la norme en question.
Rappelons que la hauteur maximale d’un bloc doit être de :
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